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INTRO :

Le pastel sec se présente sous forme de bâtonnets de craie composés de pigments en poudre liés par de la gomme arabique, adragante ou laque et peuvent contenir de l'argile ou du plâtre. Ces bâtonnets peuvent être de forme cylindrique ou rectangulaire. Il est plus tendre et plus velouté que la craie. Le pastel sec permet un travail souple et favorise les effets de « fondus de couleurs ». L'artiste utilisant le pastel sec se nomme : pastelliste.

MATERIEL :

Il est nécessaire de travailler avec une gomme mie de pain (voir article petit matériel dans la rubrique beaux arts) et, pourquoi pas, une estompe. Sinon, vos doigts feront très bien l'affaire !

Une fois l’œuvre achevée, il est possible de vaporiser du fixatif de type laque en aérosol sur le dessin afin que la couleur ne s'abîme pas et ce avec des gestes francs et souples pour ne pas provoquer de tâches sur le dessin.

SUPPORTS :

Le support idéal est du papier à grain et épais capable d'accrocher la matière.

UTILISATION :

Le pastel sec peut être écrasé pour étaler la poudre, utilisé sur la tranche pour travailler les surfaces ou sur les flancs pour des traits précis.

ORIGINES :

Apparemment inventé en Italie et en France au XV° siècle, le pastel sec connaît l'âge d'or au XVII° siècle et une apothéose au XVIII° siècle. Très prisé pour la réalisation de portrait grâce à la finesse qu'il peut offrir et la lumière qu'il peut dégager de part ses couleurs vives. Par la suite, il laissera place à la peinture à l'huile. Il ne connaîtra plus un tel succès mais sera toujours utilisé à travers les âges.