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INTRO :

La peinture à l'huile est composée de pigments broyés agglutinés avec de l'huile de lin ou d’œillette. Elle est conditionnée en tube. Cette peinture sèche très lentement ce qui permet retouches et corrections tardives. Elle est souvent employée pour la réalisation de paysage, mais aussi en couche épaisse en art abstrait afin de donner du volume et de la matière au tableau. Grâce à l'huile qu'elle contient, son résultat est brillant.

MATERIEL :

Le pinceau idéal pour la peinture à l'huile est la brosse en poils de soie ou de cochon et doivent être nettoyés au white-spirit puis à l'eau savonneuse afin d'éliminer la matière graisseuse que ce dernier contient. Elle peut aussi s'appliquer au couteau.

SUPPORTS :

S'utilise sur toile, carton toilé, papier épais, bois, pierre et plastique.

UTILISATION :

La peinture à l'huile peut s'utiliser en pâte (souvent en art abstrait) ou être diluée avec du médium ou de l'essence de térébenthine. Les couleurs sont changeante : vous n'obtiendrez pas les mêmes résultats en travaillant avec de la lumière artificielle ou à la lumière du jour. D'ailleurs, il est préférable de la travailler à la lumière du jour et dans une pièce aérée car les vapeurs des produits sont nocifs (maux de tête légers ou intenses, picotements dans la gorge, yeux qui piquent par exemple).

ORIGINES :

A la fin du Moyen Age, on trouvait la technique de l'huile. Les frères Van Eyck furent les premiers à l'utiliser. Jusqu'au siècle dernier, les peintres broyaient leurs pigments avec de l'huile de lin ou d’œillette. L'huile était invisible au séchage et le rendu restait brillant, tout comme aujourd'hui. Elle est très convoitée pour la peinture flamande (fin du XIV° siècle), domaine où les peintres naturalisent des scènes et personnages issus de croyances chrétiennes. Elle fera aussi l'objet de réalisation en plein air toujours d'actualité.

En 2008, on découvre de vieilles peintures à l'huile datant du VII° siècle dans des grottes afganes.